Sun trip , le monde à vélo solaire !
Blog des Suntrippers

Préparation du Sun Trip Europe

12.04.2021 - Stéphane Bujadoux
Stéphane Bujadoux Stéphane Bujadoux

Fin mars, j’ai profité d’une période de plein soleil pour remettre en route mon vélo solaire. J’ai pu réaliser 3 sorties avant le confinement, avec plusieurs objectifs:
– tester les différentes modifications ou réparations effectuées sur le vélo cet hiver,
– me réhabituer à pédaler sur une journée entière,
– tester différents paramétrages pour mieux gérer la consommation du moteur (ma consommation moyenne en Wh/km sur le Sun Trip France en 2020 ayant été assez importante).

Un autre objectif, non des moindres, était de profiter de cette belle atmosphère de printemps en visitant la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire.

Lac de Grosbois Rencontre avec Laurence – Autun Saulieu

Parcours

Date GPS Distance Dénivelé+ Temps> Vitesse Conso Solaire
24-03 188 km 1625 m 6h45 27,8 km/h 2129 Wh 1722 Wh
31-03 210 km 1975 m 7h44 27,2 km/h 2354 Wh 1982 Wh
02-04 232 km 1590 m 8h40 26,8 km/h 2545 Wh 2010 Wh


Production solaire

En cette saison, le rayonnement solaire est évidemment moins fort qu’en été, l’énergie disponible est environ 60% de ce qu’elle est au mois de juillet. Si pendant l’été 2020 j’ai collecté autour de 3000 Wh/j durant les meilleures journées, ici j’ai récupéré jusqu’à 2000 Wh/j, ce qui n’est déjà pas si mal.
La charge solaire était accrue grâce à l’absence de vent qui permettait de rouler avec les panneaux inclinés, en début et fin de journée. Mais les parties boisées du parcours empêchaient de capter la lumière, même avec des arbres sans feuilles!

Consommation du moteur

Pour maintenir un équilibre entre consommation et production, j’ai testé différents réglages dans le Cycle Analyst en fonction du relief (vitesse maxi, puissance maxi…)
A la première sortie, j’ai trop peu sollicité la batterie le matin. Si bien qu’à la pause repas, avec les panneaux parfaitement orientés, ma batterie s’est rechargée très vite. Au mi-temps de la pause, j’avais la sensation de « perdre » cette précieuse énergie solaire qui ne pouvait plus entrer dans ma batterie pleine!
Lors des 2 sorties suivantes, j’ai corrigé le tir en augmentant la vitesse le matin et donc la consommation. Les temps d’arrêt sont en effet des moments de charge privilégiés où l’on peut orienter parfaitement les panneaux face au soleil.

Bilan

Globalement, j’ai réussi à équilibrer la production et la consommation jusqu’à 17h30, ensuite la production devenait trop faible pour couvrir la consommation. Et à 17h30, pas question de réduire la consommation: il me fallait être rentré pour 19h, en raison du couvre-feu!

Missery Rencontre avec Gonzague Vestiges romains à Autun
 
Saulieu L’ours de Pompon – Saulieu Beaume-Laroche
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2 Commentaires

  • Christophe BIOUD

    Salut Stéphane,
    Je vois que tu paufines ta stratégie et ces données sont déjà très intéressantes sur la base d’une journée de beau temps. Par curiosité, quelle est la puissance installée sur ton attelage (vélo + remorque)? Pour aller plus loin, il serait intéressant de faire le test sur une journée voilée et une autre sans soleil pour tirer le meilleur parti de l’installation (disposer in fine d’un abaque/luminosité – acquisition d’un luxmètre ?).
    Bonne préparation et bonne chance pour la suite.
    Amicalement
    Christophe – Le suntriper qui coupait en traversant les montagnes;-)

  • Stéphane

    Bonjour Christophe,
    Merci de ton commentaire. En tout, j’ai 500Wc (200 + 300).
    Certes, j’ai profité de ces beaux jours pour commencer l’entrainement et ça ne sera pas comme ça tous les jours cet été, j’en ai bien conscience.
    D’ailleurs pendant le Sun Trip 2020, notamment dans la vallée de la Loire, nous avons affronté des journées consécutives d’épaisse couverture nuageuse. Mais pour l’entrainement, j’avais aussi besoin de voir comment se comportait le cycliste sur des journées complètes de pédalage (je n’ai plus 20 ans !).
    J’ai le projet, après déconfinement, de partir sur plusieurs jours et d’affronter la météo réelle au jour le jour.
    Un luxmètre, c’est une idée…
    Mais la géographie du paysage peut influer beaucoup sur ta capacité à capter l’énergie même par beau temps. Je me souviens d’un matin gris où je traversais des plaines ouvertes, la batterie ne se remplissait pas. Mais je me rassurais en pendant au soleil annoncé pour l’après-midi par la météo. Sauf que l’après-midi, j’ai traversé des forêts et en fin de journée, une haie le long de la route cachait encore le soleil !!!
    Bon été à toi, bien amicalement
    Stéphane

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