Hello!
Un nom rappelant de mauvais souvenirs pour le dernier article de ces carnets de voyages 🙂 J’ai un peu traîné pour vous l’écrire, mais les retrouvailles avec la famille et les amis ont été longues. Et puis il me faut un peu de temps pour atterrir. Bref, plein de bonnes excuses 😛 Je vous avoue que ça me fait bizarre de me replonger là dedans, pourtant ce n’est pas si loin…
La frontière française coïncide avec le bas du col de l’Échelle. Pas aussi terrible et moins renommé que le Passo Stelvio italien, mais un peu moins inadapté à mon vélo ^^ Et très calme point de vue circulation, ce qui n’est pas négligeable non plus.
Ça n’a pas empêché le moteur de chauffer, mais heureusement pour une fois je voyais le paysage 😀
Le lendemain, la journée à commencé par une pause recharge à Briançon, plus haute ville de France. De nouveau un endroit où je reviendrai.
Les petites ruelles étaient magnifiques, encore plus avec la lumière du matin!
Le lendemain, c’était au tour du col du Lautaret. J’ai réussi à prendre une photo sans trop de bagnoles, un exploit vu la circulation qui règne sur ces routes. En arrière-plan, on devine le col du Galibier. Je l’ai envisagé, mais pas longtemps ^^ (et puis de toute façon ce n’était pas sur ma route 😛 )
Au dessus du col, on a vue sur un magnifique glacier (dont je ne retrouve plus le nom …)
La descente sur l’autre versant est ponctuée de nombreuses chutes d’eau
Une fois passé Grenoble, le profil s’assagit
Le lendemain, c’était l’arrivée à Lyon ! La fin d’une certaine forme de pression. Après ça j’allais pouvoir un peu plus prendre mon temps, même si je vais encore faire une étape de 200km…
La France est quand même un pays extraordinaire: chaque patelin recèle de monuments qui mériteraient de s’arrêter, comme cette église au toit particulier en céramique.
Et des châteaux à n’en plus finir…
L’étape de 200km m’a amené à Sancerre où j’ai fait une pause d’une journée. Ici, la vue sur le piton rocheux par le sud. Venant toujours par le nord, c’était nouveau pour moi 🙂
Mais c’est quand même plus beau de l’autre côté 🙂
Je suis ensuite remonté vers Paris en suivant la Loire un bon moment. Et qui dit Loire, dit château!
Ensuite je suis passé par la Beauce et ses cultures à perte de vue. Après les Alpes, on apprécie un peu de plat 🙂
De nouveau une petite pause à Paris, j’en ai profité pour faire des photos “bateau” 🙂
No comment 🙂
La suite fut moins glorieuse: la météo s’est dégradée, et les 400km qui me restaient à parcourir se sont transformés en calvaire. Plus d’énergie dans les batteries, mais l’envie de rentrer me donnait des ailes. Cette photo a été prise dans le Nord de la France, mais elle aurait pu l’être sur le Plateau de Herve d’où je suis originaire tellement c’est ressemblant.
Le dernier jour, le ciel est resté totalement bouché. J’avais pu recharger sur le secteur pendant la nuit, nous dirons que l’énergie venait de ces hydroliennes installées par la Société Rutten où mon papa travaillait 🙂
Plus de 150km et quelques Val-Dieu plus tard, je suis bien rentré! Remarquez la boue sur tout le vélo, la douche à la maison a fait du bien 🙂 J’ai regretté mes gardes-boue pendant toute la journée qui s’est passée en majorité sur les berges de la Meuse qui avaient été inondées mi-juillet.
Voilà , c’est la fin… Mais je vous reviendrai certainement pour un tout dernier article avec des données techniques et quelques conseils pour les futurs Suntrippers (ou un aide-mémoire pour une de mes futures participations? 🙂 )
Merci à vous de m’avoir suivi !