Ils sont partis à 40 de Lyon, 35 hommes pour 5 femmes. Devant eux un périple d’au moins 12.000 km, sans assistance et sans itinéraire imposé. Un seul point de rendez-vous fixé : Canton, en Chine.
Le Sun Trip 2018, où la revisite solaire des routes de la soie. Un périple pour repousser les limites, chambouler les acquis en terme mobilité et écrire une nouvelle page de l’aventure.
Au final, l’événement envoie au monde un message spectaculaire : 45 jours de Lyon à Canton pour le plus rapide, 50 jours pour le 2eme, 52 pour le 3eme. Ces aventuriers anonymes sont subitement propulsés au rang des hommes sans pétrole les plus rapides de l’histoire des routes de la soie ! Quand l’énergie solaire permet de transcender le gigantisme de l’Eurasie.
Une semaine avant le départ lyonnais, c’est Nicolas Hulot, alors Ministre de l’écologie, qui lançait symboliquement à Paris la grande aventure, en présence de l’ambassadeur de Chine en France. Un temps fort pour partir sur le bon pied et montrer que le Sun Trip a son mot à dire dans les relations franco-chinoises.
A Lyon, sur la ligne de départ les profils sont hétéroclites, de 24 à 70 ans ! Grands sportifs ou randonneurs du dimanche, étudiants ou retraités, voyageurs solitaires ou duo familial, participants porteurs de handicap ou encore greffés du cœur.
Tous sont guidés par l’envie d’aller au bout de leur rêve et par l’idée de devenir, le temps d’un été, des ambassadeurs des nouvelles énergies !
Le départ lyonnais est donné sous le soleil et en présence de représentants chinois et français, le 15 juin 2018. Un moment de fête organisé Place des Terreaux dans le cadre des 30 ans de la coopération entre Lyon et Canton (Guangzhou). L’engagement des deux villes jumelles aura été décisif pour pouvoir donner naissance à cette aventure à travers les continents. Ces soutiens donnent une crédibilité nouvelle pour le projet Sun Trip. L’objectif fixé pour les prochaines années et de pérenniser cet itinéraire Lyon-Canton, d’en faire une référence internationale !
S’en suivent 3 jours d’un prologue groupé dans les montagnes de Savoie Mont Blanc, en passant par Savoie Technolac, Aix les Bains et Chambéry. Les aventuriers prennent finalement leur envol de Chamonix, le 19 juin, c’est le point « Départ réel ». A partir de là, chacun navigue librement sur la carte du monde, sans assistance, propulsé uniquement à la force du mollet et des rayons du soleil, qui rechargent les batteries. Durant 12.000 km ils ne pourront compter que sur l’aide des gens rencontrés et sur le signal d’une balise SPOT, pour la géo-localisation et la sécurité en cas d’urgence. L’excitation d’un départ vers l’inconnu !
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A Chamonix, lieu de départ réel, où les « fauves sont lâchés », le parrain de l’édition, Roland Jourdain venait transmettre un peu de sa passion à nos aventuriers. Il se dira impressionné autant par « la diversité des machines que des pilotes ».
Passé le col de la Forclaz, le groupe se scindait. Une majorité optait pour un contournement nord des Alpes, via la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche et la République Tchèque. Les autres passaient le col du Grand Saint Bernard pour retrouver la plaine italienne, en direction de la route des Balkans. Sur le papier l’itinéraire Nord était le plus court. Restait à voir ce que la météo allait donner comme surprise.
Les deux itinéraires principaux se retrouvaient à l’ouest de l’Ukraine, vers Lviv. Dès ce moment là c’est le belge Raf Van Hulle qui débouche en tête. Déjà vainqueur en 2013, 2ème en 2015, le belge aura su éviter le mauvais temps touchant les Alpes. Toujours informé des dernières prévisions météo, il ajuste sa trajectoire au millimètre. En 7 jours il arrive en Ukraine, avec 300 km d’avance sur le deuxième, Stéphane Bertrand, le seul participant de la route du sud des Alpes arrivant à tenir le groupe de tête.
Derrière les difficultés sont déjà au rendez-vous pour beaucoup car les conditions météorologiques sont mauvaises. Partout la pluie et le vent ralentissent considérablement les troupes ! Tous évoluent à ce moment là en mode de recharge 100% solaire de leur batterie, et l’absence de soleil vient donc compliquer les choses, forçant certains à l’arrêt. Le sort en a décidé ainsi, les plus rapides évitent les pires conditions et prennent du champ. Le belge Michel Bamps, retardé également par des problèmes mécaniques à répétition sera le premier à remettre cap à l’Ouest après avoir franchi Lviv en Ukraine.
A l’arrière du groupe mais pas en dernière position, Françoise Denel, bientôt 70 ans, fait partie des malchanceux. La doyenne doit affronter la pluie, mais elle garde le cap. Dès ces premiers jours d’aventure elle impressionne, notamment dans le centre ville de Kiev, où elle prend la pose pour une séance photo improvisée. Sa participation est un formidable exemple des opportunités humaines offertes par le vélo à assistance électro-solaire. Elle qui a déjà eu l’occasion de traverser l’Amérique du Sud à vélo trouve dans ici un moyen de continuer à barouder en liberté. La mamie solaire ne passera jamais inaperçue et chacun de ses posts Facebook a autant de succès que ceux des leaders ! L’assistance électro-solaire ouvre à Françoise les portes des mythiques routes de la soie et lui permet de faire partie d’une aventure collective où chacun est porteur d’un message.
Au 10 ème jour d’aventure le plus rapide a déjà mis les roues en Russie, à un rythme de 270 km par jour, malgré un ciel globalement très peu ensoleillé ! Les performances sont déjà impressionnantes et ceux qui “jouent une place” se livrent une bataille sans merci. Le Top 10 se tient en 1000 km à ce moment là. Tout reste ouvert et la valse des positions est quotidienne. Certains sont partis vite et rétrogradent, d’autres profitent de la plaine Russe pour monter en puissance. C’est notamment le cas d’Eric Morel, 3ème du Sun Trip 2015, classé au rang des favoris de l’édition 2018 à bord de son vélo cargo solaire. Il attend son heure pour attaquer.
D’autres à l’arrière du groupe ont bifurqué au Sud après le passage de la Slovénie. 7 équipages ont choisi de contourner la mer Noire par la Turquie. Ils rejoindront la route principale beaucoup plus loin, au Kazakhstan, après un transfert en ferry (le seul autorisé) entre Bakou et Aktau par delà la mer Caspienne. Cet itinéraire Sud est très nettement plus loin et plus montagneux. Ceux qui font ce choix ne visent pas une place au challenge solaire.
Les frères Colle et Jack Butler filmés par Honza Galla en République Tchèque.
Particularité à prendre en compte dans la stratégie d’un Sun Trip, il n’est possible de rouler que de 7h à 21h. La nuit est dédiée à la récupération, à l’échange avec les populations rencontrées, à la communication. A la moindre incartade l’équipe d’organisation inflige une pénalité de temps. Les aventuriers ne possèdent donc qu’une tranche horaire de 14 heures par jour pour progresser et doivent anticiper leur approvisionnement, leur lieu de pause ainsi que chaque changement d’heure.
Interview téléphone d’Eric Morel en Russie :
Le 5 juillet, soit un peu plus de 15 jours après le départ réel, tous les partants sont encore en route et le Sun Trip entre en Asie, simultanément au Kazakhstan et en Turquie. Les aventuriers changent de continent et le soleil va enfin briller comme il se doit ! Logiquement les performances des vélos solaires vont décoller, mais les températures aussi… L’aventure entre dans le vif du sujet, avec les plus de 3000 km de steppes Kazakhes.
Comme si vous y étiez avec Stéphane Bertrand, alors en 2ème position :
Cette traversée du Kazakhstan, terre sauvage, sera le premier grand tournant de l’aventure, notamment car le groupe de tête aura la chance de bénéficier d’un vent favorable sur la quasi intégralité de la steppe Kazakh ! Résultat le 10ème est subitement repoussé à 2000 km et les records tombent.
Stéphane Bertrand d’abord bat le record de kilomètres journaliers avec 397 km parcourus entre 7h et 21h. Puis Eric Morel explose les compteurs avec une performances de 427 km ! Un Coup de force réalisé sous des chaleurs intenables, dans le sud du pays, qui lui coûtera certainement la défaillance connue deux jours plus tard. Alors qu’il était 3ème Eric casse son moteur et craque physiquement. Le temps de se faire livrer un nouveau moteur, de reprendre des forces et de respecter une pénalité de temps pour « usage d’un camion », il repart d’Almaty en 6ème position.
La performance était au rendez-vous donc dans cette traversée. Les plus rapides ne seront jamais repris par le reste du peloton, ralenti par un mauvais vent et quelques pluies. Mais pour tous les moments vécus au Kazakhstan resteront comme des souvenirs de grande aventure, au contact de la nature de la gentillesse du monde.
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L’inspiration de la steppe avec Mickaël Joguet :
La danse de Françoise Denel :
Au delà de ces belles images le Kazakhstan sera pour beaucoup une monumental épreuve. Quand le vent ne joue pas le jeu dans ces contrées, même un vélo solaire ne permet pas de faire des exploits. Parmi les aventuriers en difficulté au Kazakhstan, deux exemples.
Bernard et Yann Cauquil, un duo père-fils très attendu car papa n’était autre que le vainqueur sortant du Sun Trip 2015 ! En 2018 Bernard faisait le choix de revenir avec son fils, sur un fabuleux tandem construit par lui même. Sur la route jamais ils n’arrivaient à tenir le rythme acharné des premiers, mais par leur histoire ils étaient des vrais acteurs de l’aventure. Puis le problèmes techniques se sont fait trop pressants et la steppe Kazakh a fini d’achever leurs rêves de Chine. Au milieu du Kazakhstan, impossible de réparer un roue qui part en lambeau, c’est l’abandon. Le champion en titre sort du jeu.
1500 km derrière, Paul Baudry, greffé du cœur et participant à part entière, connaît lui aussi de grandes difficultés dans ce pays où les températures dépassent bien souvent les 45°C. Le vent a tourné et rend infernal la progression. Tous les participants autour de lui sont aux abois. Dans la tête de Paul l’idée de l’abandon fait rapidement son chemin. Jusqu’à là son aventure avait été remarquable en tout point. Il avait même été reçu par le ministre des sports Ukrainien et par un chirurgien du cœur lors de son passage à Kiev. Après avoir gravi un sommet de plus de 6000 mètres dans les Andes grâce à son nouveau cœur, Paul voyait dans le Sun Trip Lyon-Canton une nouvelle occasion d’exprimer son envie de vivre. La rudesse de la steppe Kazakh met fin au rêve. Paul décide de stopper sa course à Almaty, 200 km avant la Chine, fier de son parcours.
Lionel Serra fera le même choix d’arrêt à Almaty et au total ce sont 15 abandons qui seront à dénombrer sur ce Sun Trip, beaucoup d’entre eux décidant de retourner vers l’Europe avant la mi-parcours. C’est le cas Jurgen Burkholz, Eymeric Thulliez, ou encore de Patrice Plozner sur la route du sud. Ce dernier décidait de faire demie-tour en Géorgie. Les nouvelles routes de la soie restent un défi de taille !
Comme Patrice ils étaient 6 équipages à choisir l’itinéraire Sud, passant par la Turquie, la Géorgie, l’Azerbaïdjan. Deux équipages passaient même par l’Iran, Wai Won Ching (disqualifié dès le début pour non respect des règles élémentaires de l’aventure) et le duo franco-canadien Anne-Sophie Rodet et Justin Lemire-Elmore, qui avaient eux actés d’un abandon à Téhéran (pour cause de mariage en août !). Leurs itinéraires (plus long et montagneux que les routes du Nord) ont offert au Sun Trip 2018 autant de nouvelles façon de voir l’aventure sur la route du grand Est. En Turquie l’équipage marocain Youssef El Haouass & Mohamed Said Jbari avait le plaisir de d’être accueillis et aidés par Murat Suyabatmaz, illustre fan du Sun Trip, ayant contribué au succès de l’édition 2015 mais aussi au bon déroulement de deux rapatriements sanitaires (en 2013 et 2015).
Ces routes du Sud rejoignaient les routes du Nord dans l’Est du Kazakhstan puis sur les difficiles routes de l’Ouzbékistan. Ici pouvaient se recroiser des aventuriers dont le chemin avaient été séparés dès le premier jour.
François Medalle et Gilles Coural, Cathy & Didier Pozzodon, Corinne Courvalin, Jean-Claude et Alain (abandon peu après Aktau sur incendie du vélo) Viguier ou encore le belge Grégory Lewyllie étaient de ceux qui passeront par là, en longeant par le Sud la Mer d’Aral. Grégory étant le seul à faire le détour pour quelques clichés. L’aventure était au rendez-vous !
Quelques milliers de kilomètres plus au Nord, sur les routes du Kazakhstan les aventures en tout genre n’auront pas manquées. Françoise Denel fête ses 70 ans le jour du passage de la frontière, Laurent Souchet se fait inviter dans de très nombreuses familles, Romain Neauport tente (sans un grand succès en terme de temps gagné) un itinéraire en pleine steppe sans routes asphaltées, plusieurs aventuriers sont attendus par la route par de fidèles fans du Sun Trip, les frères Colle sont percutés par une voiture et ramenés en arrière par la police, le duo marocains se retrouve bloqué à la sortie du pays du fait d’un problème de visa, Askar, SunTripper 2013 traverse le pays pour aller saluer son pote Stéphane Bertrand, etc… Le passage en terre Kazakhe aura été à la hauteur de l’expérience initiatique de 2013. Assurément le Sun Trip est ici sur un terrain propice !
Extrait du film 2018, avec Eric Morel dans la steppe :
En tête de peloton Raf Van Hulle arrive en Chine en 25 jours seulement ! Sa moyenne journalière est remontée à 300 km ! L’exploit est déjà phénoménal et sa performance n’allait pas faiblir sur les 5000 km restants. Son avance à l’entrée de la Chine n’était toutefois pas décisive, tout restait ouvert, notamment avec son poursuiteur direct Stéphane Bertrand ou encore avec Michael Joguet, auteur d’une remontée progressive et sans bavure.
Beaucoup des participants nous ferons la même remarque à leur arrivée à Canton : « j’avais imaginé que l’entrée en Chine marquerait le début de la fin de l’aventure, mais en fait non, c’est là que tout commence !« . Qu’on se le dise, le passage en Chine est un choc, un choc des cultures, un choc météorologique, un choc réglementaire. En l’espace de quelques kilomètres il faut tout réapprendre.
Derrière le leader, le course au podium connaîtra des faits marquants à l’extrême Ouest de la Chine. D’abord avec la prise de risque de Stéphane Bertrand, alors en 2ème position, qui tentait un itinéraire audacieux dans le Xinjiang pour finalement se faire bloquer par la police ! Passage interdit aux étranger, demi-tour imposé et 4 jours de perdus ! L’organisation lui donnera un bonus de temps à valoir à son arrivée, mais ensuite de cet « incident de course » Stéphane sera ralenti par plusieurs problèmes mécaniques sérieux.
Un peu plus loin le passage du désert de Gobi sera le dernier grand tournant de l’aventure. Beaucoup des aventuriers parleront du Gobi comme “le Cap Horn du Sun Trip” tellement le vent fut implacable ! Tout le monde sera ici en grande difficulté. Chutes, vélos renversés, crise de nerfs, fatigue, terrible orage nocturne, inondation de la route, cette portion de route, difficulté pour se loger la nuit, en plein cœur de l’Eurasie, restera comme la zone la plus difficile du parcours. Dans ce petit « jeu » Mickaël Joguet tirait son avantage. Épargné par les gros pépins techniques il s’affirmait son statut de numéro 2 ! Derrière Eric Morel reprenait des forces et bénéficiait de l’erreur de Stéphane Bertrand et de la casse des frères Colle (qui finiront avec des vélos normaux !) pour revenir à la 3ème place. Que cette partie d’aventure fut intense !
Après le Gobi les positions de chacun resteront inchangées. Les 3000 derniers kilomètres n’auront apporté aucun rebondissement pour la course du challenge solaire !
Raf Van Hulle rejoint l’arrivée le 3 août 2020, moins de 45 jours après le départ réel de France ! Il possède environ 1500 km d’avance sur le second. En présence d’une quarantaine de médias, des consuls généraux de France et de Belgique et des partenaires chinois du Sun Trip, l’exploit de Raf est célébré. Il devient l’homme sans pétrole le plus rapide de l’histoire des routes de la soie, capable d’avancer à coup de 280 km par jour entre la France et la Chine ! Le solaire ça marche fort et le Sun Trip s’affirme comme vitrine planétaire de cette énergie d’avenir.
Revivre son arrivée en vidéo :
Mickaël Joguet et Eric Morel arriveront respectivement 6 et 8 jours plus tard, pour compléter le podium. Si Eric avait déjà ait 3ème en 2015, il faut noter qu’il aurait certainement pu venir rivaliser pour la première place sans sa casse moteur à Almaty. Pour ce qui concerne Mickaël, sa 2ème place est une fabuleuse surprise, mais l’homme se défend d’avoir réalisé un exploit. « Tout le monde peut le faire, il suffit de se lever tous les matins à 6 h et de rouler toute la journée« , nous dit-il le jour de son arrivée.
Eric à l’approche du but :
Les arrivées se succéderont ensuite tout le mois d’août et septembre. Au total 24 arrivants, pour 12 qui seront classés au « challenge solaire », en ayant respecté toutes les règles de l’aventure à commencer par la recharge 100% solaire des batteries. Voilà le classement complet.
1. Raf Van Hulle,Team Huyndai elevator : en 44 jours et 19 heures. 100% solaire.
2. Mickaël Joguet : en 50 jours et 23 heures. 100% solaire.
3. Eric Morel, Team MND – Douze Cycles : en 52 jours et 20 heures. 100% solaire.
4. Stéphane Bertrand (avec Déclic-éco et Photowatt) : en 55 jours et 23 heures (avec un bonus de 2 jours). 100% solaire.
5. Herman Segers : en 59 jours. 100% solaire.
6. Laurent Souchet (Team EDF – Bel Air Camp) : en 64 jours. 100% solaire.
6. Jack Butler (Team NewQuest) : en 64 jours. 100% solaire. Vainqueur du prix du jury.
Auguste et Camille Colle (KU Leuven) : en 64 jours, hors challenge solaire.
8. Romain Neauport (Team O2Feel) : en 70 jours. 100% solaire.9. Daniel Jenni : en 77 jours. 100% solaire.
9. Dirk Huyghe : en 77 jours. 100% solaire.11. Peter Helsen : en 82 jours. 100% solaire.Cathy & Didier Pozzodon, Jean-Claude Viguier, Youssef El Haouass & Mohamed Said Jbari, François Médalle & Gilles Coural : en 98 jours, hors aventure.
12. Thierry Rassat : en 99 jours, 100% solaire.Corinne Courvalin (Team France Passion) : en 100 jours, hors aventure.
13. Françoise Denel : en 103 jours – Vainqueur du prix du public – Hors du challenge solaire.
14. Michael Polak : en 106 jours – 100% solaire – Hors délai des 100 jours.
Liste des abandons : Wai Won Ching, Lizhao Hou, Michel Bamps, Patrice PLozner (retour à la maison en vélo solaire), Anne-Sophie et Justin Lemire-Elmore, Bernard et Yan Cauquil, Lionel Serra, Jurgen Burkholz, Eymeric Thuliez (retour à la maison en vélo solaire), Paul Baudry, Grégory Lewyllie.
La partie Chinoise du Sun Trip aura été dense, très dense ! Beaucoup des participants y auront connu des difficultés, tous auront été marqué par l’extrême diversité du pays. Sans pouvoir tout raconter, voilà en quelques images un florilège des ambiances et moments vécus. Une incroyable succession de sourires, de beauté, de bonté et de bonne volonté. Le visage d’une Chine dynamique et ouverte. Le visage d’une aventure humaine, tournée vers l’avenir.
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L’arrivée groupée de Jack Butler, Laurent Souchet, Auguste et Camille Colle :
Rencontre avec des jeunes dans une école de Guangzhou :
Françoise Denel, la doyenne solitaire, arrivait en 103 jours à Canton, fatiguée mais toujours vaillante elle aura éclairé par son courage cette édition 2018 du Sun Trip. Qui ne rêverait pas de pouvoir dire que sa mamie est allée à Canton en vélo solaire ?
Enfin, quel plaisir de voir l’accueil réservé à Youssef et Mohammed à leur retour au Maroc. L’aventure sourit aux audacieux !